Le DG du Conseil du café cacao, Yves Brahima Koné a rassuré les producteurs avant la prochaine campagne
Le directeur général du Conseil du café cacao, Yves Brahima Koné, a rencontré les organisations des producteurs de la filière, jeudi 12 septembre 2024 à l’Hôtel Président de Yamoussoukro, en prélude à la campagne qui s’ouvre le 1er octobre 2024, informe un .
La rencontre, selon le document qui a sanctionné la cérémonie, a tourné autour des difficultés que rencontrent les producteurs, de la mise en place d’une carte de producteur de café-cacao ainsi que d’un système de traçabilité du cacao « made in Côte d’Ivoire ».
Le directeur général, après avoir dressé le bilan de la campagne précédente avec les producteurs, a déroulé les perspectives des campagnes à venir.
« Les défis climatiques et environnementaux auxquels sont confrontés les producteurs exigent du Conseil café-cacao, la recherche agronomique, la distribution de semences sélectionnées et de qualité et la lutte contre l’exportation illicite des produits cacaoyers », a-t-il expliqué. Et de rassurer les producteurs sur sa volonté, lui et son équipe, de lutter pour obtenir davantage d’amélioration des prix du cacao, tout en souhaitant un environnement apaisé pour affronter les nombreux défis qui se présentent aux acteurs de la filière.
Dans le même élan de recherche de plans stratégiques à l’amélioration de leur condition de travail, le Conseil café-cacao et les producteurs ont requis l’application de la norme ARS 1000 (Norme africaine pour le cacao durable) adoptée le 15 juin 2021 par les membres de l’organisation africaine de normalisation.
Au nombre des difficultés enregistrées pendant la récente campagne, le directeur général a noté une baisse d’environ 25% de la production en 2024. Pour cette raison, il a exhorté les producteurs à redoubler d’efforts afin d’obtenir des semences de qualité au cours des campagnes à venir.
Après l’intervention du patron de l’instance de régulation du conseil café-cacao, les échanges et propositions qui ont suivies se sont achevé par une énumération de complaintes régulièrement relevées par les planteurs et producteurs.
Tout en s’inspirant des fonctionnaires et agents de l’Etat, les producteurs et les acteurs de la filière café-cacao ont proposé au Conseil, en collaboration avec leurs différentes faitières, la mise en place d’une assurance maladie et une pension de retraite pour leur garantir une retraite paisible.
Solange ARALAMON